Les pèlerins de Jérusalem aimaient à se recueillir sur les lieux de la passion du Christ. Responsable des pèlerinages en Terre Sainte depuis le Moyen Age, l’ordre franciscain initia la dévotion au chemin de croix en représentant les différentes étapes ou stations de la passion du Christ en autant de scènes illustrées pour favoriser la méditation. Les chemins de croix se développent dans les églises en Italie et sont codifiés par les papes des XVIIe et XVIIIe siècles. Né en Ligurie près de Gênes, le franciscain saint Léonard de Port-Maurice (1676-1751) se fait l’ardent propagateur de cette dévotion dans la Péninsule. Elle franchit aussi les Alpes pour venir jusqu’à nous. Il est d’usage de représenter quatorze épisodes de la passion de Jésus (ici, chemin de croix à Grolley : Jésus est condamné par Pilate). Comme certains épisodes ne se trouvent pas dans les Evangiles, le pape Jean-Paul II a proposé en 1991 une liste de quatorze scènes tirées exclusivement du récit évangélique. Suivons Jésus sur son chemin de croix qui nous conduit à sa mort, et, de sa mort, à sa résurrection !